samedi 14 avril 2012

Disney. Ou comment retomber en enfance.

I was in Disneyland Paris today ! It was a good occasion to take some pictures in awesomes sets so did !
You can see me (just on the first pic), Eléonore, Gautier (my bro) and some strangers hihi.
Edouard Henrio © 2012









































dimanche 8 avril 2012

Le monde du silence.


Ma petite ville est un peu morte ces temps-ci. Alors je squatte le skate-park.










samedi 7 avril 2012

La fille du vent

Zerochan

La fille du vent.
Et elle tournoyait dans le vent, plus légère d’une bulle de savon. Et elle riait. Et elle tournait encore. Et elle devenait vent. Elle devenait oiseau. Coton. Libre. Elle s’arrêtait de tournait et me regardait.
« Viens. »
Impossible de refuser. Ses yeux riaient. Ses yeux bleus purs. Océan de joie et de douceur. Elle n’était qu’enfant. Pourquoi pas. Elle me prend les mains avec tendresse. Et elle tourne. Encore. Encore. Son rire cristallin perfore le silence comme une note d’espoir. Elle joue avec le vent, danse avec la vie, se joue du vide en dessous. Et elle tourne. Encore. Et encore. Je sens ses pieds nus fouler l’herbe dansante. Tout danse en haut de cette falaise. Tout semble vouloir lui complaire, se plier à son humeur estivale. Elle aurait été d’humeur sombre qu’a n’en pas douté il y aurait eut orage. Mais elle tournait avec le vent. Avec moi. Encore. Encore. Et moi aussi je riais. Moi aussi je serrais ses mains. Et le vent s’engouffre dans ses cheveux. Ils me caressent le visage. Et les vagues s’écrasent, inlassables dans leur combat contre la roche. Moi je ne me combat pas. Je ne suis qu’harmonie. Avec l’herbe qui caresse mes pieds, le vent qui effleure mon visage, et avec Elle. Je ris encore. Enivré par le vent. Nous trébuchons. L’un sur l’autre. Son beau visage éclairé par le soleil. Elle plonge ses yeux de cristal dans les miens. Nous roulons sur le côté. Ses cheveux tombent en cascade sur mon visage. Plus personne ne rit. Le vent même semble s’être tu. Je dégage son beau visage avec mes doigts. Nous voilà bien. L’un à côté de l’autre, si près et si loin pourtant. Elle me dévisage. Je la dévore des yeux. Ses pommettes hautes, son teint pâle, ses longs cils aussi sombres que les mèches désordonnées qui tombent sur son visage. Son sourire inamovible. Elle me fascine. Et puis. On ne se concerte pas. Ses lèvres se collent aux miennes. Elles sont douces, caressantes. Je lui rends son baiser avec force. Mes bras l’enlacent. Je roule. Mais déjà elle s’extirpe de mon étreinte.

« Merci. »

Sur la joue cette fois. Elle m’embrasse sur la joue. Et puis elle se retourne. Elle court vers la falaise. Vers la « pointe du monde ».  Elle sourit toujours mais ne rit plus. Elle s’arrête. Se tourne vers moi. Je n’ai pas bougé. Je suis toujours debout. Les bras ballant. Je ne comprends pas. Elle ferme les yeux comme pour ressentir une dernière fois l’étreinte du vent. Une dernière fois. Une dernière fois ses yeux se posent dans les miens. Une dernières fois elle sourit. Une dernière fois elle se retourner et contemple la mer. Le ciel. Le soleil.
Et, une dernière fois, elle saute.
Et là le miracle.
Elle s’envole.
Le soleil s’éclipse derrière elle, ses formes voluptueuses le masquent.
Elle est un oiseau.
Plouf.
Elle est un ange.
Eve.